La gare du Cnit la Défense accueillera le RER E en 2022.
Le chantier pharaonique de la gare du Cnit est la dernière étape parisienne avant le grand ouest.
Cette gare se trouve à une profondeur de 40 m sous la terre pour un poids de 62000 Tonnes.
GTM a fourni pour les poteaux de nombreux kits en barres HTSR du diamètre 27 au diamètre 66 de 2400 mm à 3900 mm avec plaques, écrous et rondelles, pour un total de 1350 barres afin de renforcer les 61 poteaux. Ces livraisons ont été livrés sur 3 ans (2017-2020), avec une logistique précise répondant aux critères du chantier.
Les barres GTM, ont l’avantage sur ce projet d’avoir apporté résilience et allongement.
L’ensemble est soutenu par 61 énormes poteaux en cours de construction, et coulé une dalle en béton de 3 m d’épaisseur, dalle qui constituera ensuite le toit de la gare.
Le véritable défi de ce chantier, c’est de réaliser ces travaux avec au-dessus de la tête, un Cnit en exploitation. La logistique est également importante.
La multitude d’ouvriers travaillent au milieu d’une forêt de poteaux.
Une fois le chantier achevé, le RER ne circulera pas encore : la SNCF prendra alors le relais pour installer tout le matériel ferroviaire.
Le tunnelier Virginie construit en Allemagne est long de 90 m – a débuté son œuvre à Courbevoie et à raison de 10 à 20 m creusés par jour dans la plus grande discrétion pour ne pas déranger les voisins.
Au final, ce sont trois nouvelles gares qui vont voir le jour : celle de Maillot, celle du Cnit et celle de Nanterre (6 voies, 4 quais), pour au final faire de cette ligne E « la plus interconnectée d’Ile-de-France ».
Le RER A devrait perdre 15 % de fréquentation et la gare Saint-Lazare devrait être allégée de 12 % de voyageurs.